Libre arbitre et puis liberté

 

Depuis que dans nos ports

En silence, les rameurs

Dans leurs barques de pèche,

Leurs bateaux de malheurs,

Ont accosté de nuit

Chez nous comme des voleurs .....

 

Je sais des débauchés, aux moeurs incertaines

Qui ne passent leur vie qu'à mieux se divertir

Prêtant ainsi leur temps à vouloir pervertir,

Mêlant, à nos détresses, leurs actes méconnus

Sans remords et sans haine dans leurs vies dissolues

Aux amours indigènes, d'indicibles langueurs !

Tout leur semble permis, de part leur libre arbitre

Vivant dans l'impudeur, sans dévoiler leurs titres

Tant vis-à-vis des autres, aussi bien que d'eux-mêmes

Laissant faire à chacun sa part, jusqu'à l'extrème !

Faut-il choisir encore

Avec ou sans désirs

Ala vie, à la mort

A défaut d'en sourire

Ni plus qu'en un soupir

Chaque jour, chaque matin

Dans nos naïvetés,

Lors, entre l'être humain

Et l'être humanisé !

 

 

Sainte-Barbe, le 10 novembre 2021

 

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