Poème existentiel
Parfois, certains matins
S'éveillant à la fin
D'une longue nuit sans lune,
Sous un ciel satin
Gris cendre, blanc d'écume,
Tout englué de brumes
Couleurs mines de plomb,
Quand du creux des vallons,
Le soleil se lève
Emportant de nos lits,
Engourdis, les frissons
Des fraicheurs de la nuit;
Quand sorti de nos rêves
Le doux son d'une lyre
Réveille les silences
Comme pour entretenir
De l'oiseau,
Par son chant,
Les louanges,
Quand venu d'un autre âge,
Et hors de saisons,
Pégase aussi entraine
Généreux, complaisant,
Dans le ciel ses juments,
Des chevaux caracolent
En d'immenses manades,
Ondulant dans le vent
Leurs crinières jaunes, fades,
Projetant aux nuages
Par delà les moissons,
Libérées des corolles
En d'énormes ruades,
Mille et cent lucioles!
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Quand la nature se fond
Avec nos aventures
Dans nos vies emmêlées,
En d'énormes ripailles
Aux jours de fiançailles,
Comme les hyménées
En leur commencement ...
Dans un grand cri d'espoir
Et surmontant l'absurde ...
Tout n'est que volupté
Et que contentement ... !
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Ce temps est incertain ...
Par trop surréaliste ... !
Un brin existentiel
Pour autant qu'il subsiste ... !
Sainte-Barbe le 20 avril 2016
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