D' Armor et d'Argoat

 

 

      Dans le port de paimpol

 

 

Dans le port de Paimpol, quand le bateau s'éloigne,

S'évade lentement le cap droit au Nord,

Je ne peux m'empêcher quand le rêve me gagne

De sentir que mon âme, elle, est déjà à bord.

 

La vague de Beauport qui coule dans mes veines,

Comme Toi, Tonton Yves (*) je voudrais la chanter,

Cette mer cruelle et qui toujours m'obsède

Ceux qui ne l'ont aimée, il faut leur pardonner !

 ... ...

Mais que peuvent penser les hommes de la terre,

Ils n'ont pas connu les vents et les marées !

Et n'ont jamais foulé le dur champ de la mer,

Sauront-ils donc un jour qu'il faut la labourer !

 

C'est pour toi Alexandre que j'ai écrit ces vers

Et pour toi Jean-Marie, sans stèles, ni oraisons,

L'un mort de la terre, l'un mort de la mer,

 

Que ce soir, je dédis, à vous deux, ma chanson.

 

(*) Jacques Dubois, pêcheur islandais,

né à Plouézec !

-A nos grand-pères : Alexandre Floury, paysan breton, originaire de Lanleff

et Jean-Marie Philippe, pêcheur d'Islande. de Plouézec.

- Poème à chanter; écrit et composé "paroles et musique"

avec mon frère Bernard.

Chéry, dans le Cher, fin septembre 1979

Ajouter un commentaire